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Cette section considère la création d'un serveur de bliks privés ou publics.

Contexte

Le chemin de l'évolution de la réalité, c'est à dire la contexture où sont interliés les composants réels de l'univers, résulte de son capax.

Ceci signifie simplement que lorsque l'interligence par quoi "tout est lié" se trouve en défaut de solution ordinaire, elle ne s'arrête pas, mais procède selon un "schème" d'"auto-organisation critique", étudié notamment par Per Bak. Elle fait appel à un processus de négentropie diktyologique ("en réseau") :

• soit de vicariance naturelle (une fonction existante s'adapte en la fonction manquante), cf. Alain Berthoz.
• soit d'algébrique jusque là inconnu, dit mathématiquement "catastrophique" (événement soudain, bouleversant le cours des choses) étudié par René Thom.

Il s'agit là de l'exploitation d'une extension sous-jacente au domaine considéré (le tout réel de ses possibilités s'avérant ainsi plus vaste que la somme jusques-là explorées des possibilités de ses parties) à laquelle il va devoir s'accoutumer selon l'homéodynamique (recherche d'extensions de ses options homéostatiques) de la sélection naturelle

Le capax semble s'appuyer sur un principe de simplexité (rendu simple de la complexité) tel que : "plus simples les prémisses, plus riche l'émergence".

Cette section décrit la réponse la plus simple et déjà banale à un besoin naturel nouveau, né du capax humain au niveau de sa sapience, c'est à dire du savoir (les connaissances de confiance) validé et compilé dans les mémoires cérébrales, livresques et, aujourd'hui, numériques, des mnèmes personnels, communs, historiques et du "plus machina", c'est à dire "l'ensemble des traces de son passé qui conditionne les avenirs possibles d'une construction formelle (individus et processus) ou d'équilibre (écosystèmes et réseaux)".

Sapiens

Le contenu et le succès de l'ouvrage Sapiens de Yuval Noah Harari montre le niveau d'intérêt et de savoir pour/sur lui-même que l'homo sapiens sapiens a atteint, et celui de ses travaux et débats à son propre sujet. Le "sachant" aime son "savoir".